Afin de garantir une éducation de qualité, la plupart des pays africains travaillent à renforcer les compétences professionnelles des enseignant-es et personnels d’encadrement. Cela passe entre autres par l’amélioration des méthodes d’enseignement (en/du français dans le respect des langues nationales, des sciences, de la citoyenneté) à la faveur de pratiques innovantes et de nouveaux outils didactiques. Le numérique présente le potentiel qui doit permettre de passer d’une innovation technologique à une innovation pédagogique. Réinventer la formation, c’est une équation qui ne peut être résolue qu’en prenant en compte les contraintes liées aux contextes des apprenant-es et des pays, la massification, l’omniprésence du numérique, les acteurs/trices impliqué-es et les changements dans les rapports aux savoirs. Une des voies pour trouver une solution satisfaisante est d’accepter de faire de l’acte pédagogique une œuvre « ouverte ». Ce modèle impose de repenser la place et le rôle des acteurs et actrices de façon qu’elles/ils puissent faire s’interpénétrer leurs travaux, évoluer et opérer une fertilisation croisée.
Auteur : Laroussi, Mona