Pour faire face à la pandémie de COVID-19 à l’échelle mondiale, les mesures de confinement et de fermeture les écoles et universités ont engendré l’usage de formes diversifiées d’enseignement à distance à grande échelle afin d’assurer une continuité pédagogique dans des conditions inédites et improvisées. Au Niger, le ministère de l’Enseignement supérieur propose une initiative comme solution alternative : organiser les enseignements sur les réseaux sociaux WhatsApp et Telegram. Ces offres n’ont permis à aucune activité de voir le jour jusqu’à la réouverture des écoles et universités le 1er juin 2020. Cet article analyse les conditions de l’offre et les raisons de l’échec afin de tirer les leçons qui s’imposent et d’anticiper des offres porteuses dans les crises futures.
Auteur : Galy, Kadir; Coulibaly, Modibo