Burkina Faso: accompagner les cadres de l’enseignement afin d’élaborer de nouveaux outils de formation
Un changement est en cours au niveau du dispositif de la Formation Initiale, à travers une restructuration des Écoles Normales des Enseignants du Primaire (ENEP) actuellement au nombre de 8. Il consiste à organiser des recrutements des élèves-maîtres à partir du bac, et non plus du brevet d’études du premier cycle. Cette restructuration est un facteur de valorisation sociale du métier d’enseignant, et en même temps, une réponse pour combler des insuffisances constatées dans la formation académique des futurs enseignants du primaire. En effet, de nombreuses études observent un lien étroit entre la certification initiale de l’enseignant et les compétences des élèves en langues et en mathématiques en début et en fin de scolarité primaire.
Accompagner l’évolution du métier de formateur d’enseignants
À la lumière de ce nouveau profil d’entrée et en conformité aux approches pédagogiques au primaire, les programmes revisités ont besoin d’être consolidés avec des outils didactiques et pédagogiques. Cet atelier a donc pour objectif de permettre à chacun des 40 participants (30 formateurs d’ENEP, 8 directeurs des études, et 2 formateurs de l’ENS), de renforcer leurs capacités de production d’outils de formation.
L’atelier, qui a débuté le 16 novembre 2020, est animé par Valléan Tindaogo et Afsata Kaboré-Paré, tous deux professeurs titulaires à l’Université Norbert Zongo à Koudougou.
Une première phase de 10 jours consistera à encadrer la production d’outils, puis une seconde phase de 5 jours sera consacrée à la formation des acteurs formateurs à l’usage des outils.