Journée internationale des droits des femmes : Les apports de la recherche sur l’étude des déterminants de la transition école-collège du point du vue du genre en Afrique
Apporter un soutien financier et scientifique à des recherches en éducation sensibles à la dimension genre
Les projets de recherche en éducation soutenus par APPRENDRE accordent une attention particulière à la dimension genre, que ce soit à travers les thématiques traitées, la composition des équipes de recherche ou les recommandations issues des résultats.
Dans le cadre de l’appel à projets lancé par le programme sur la thématique de la transition école/collège, Lionie Mafang (chercheure au Centre d’Études et de Recherches en Économie et Gestion de l’Université de Yaoundé 2, Cameroun) et Maimoiuna Hama Natama (doctorante à l’Université Norbert Zongo, Burkina Faso) ont participé à une recherche portant sur les enjeux de la transition entre l’école et le collège au Cameroun, au Tchad et au Burkina Faso, notamment du point de vue du genre.
L’Agence universitaire de la Francophonie les a interrogées dans le cadre de la 4e édition de son magazine «Femmes et Francophonie scientifique : l’AUF déploie ses Elles».
Retrouvez leurs interviews pages 18 et 19:
Lors de la tenue de son séminaire international en éducation sur la thématique de la transition école/collège, en février 2024, APPRENDRE s’est également entretenu avec la Prof. Frédérique Andriamaro et la Prof. Djénabou Baldé, venues présentés les résultats d’études, ainsi que la Prof. Fatima Davin, référente scientifique d’un projet de recherche :
À peine 30 % de femmes parmi les chercheurs
Selon un rapport de l’UNESCO, la proportion de femmes dans le monde de la recherche reste très inégale :
“Les femmes sont confrontées au syndrome du « tuyau percé ». Elles représentent une part importante des étudiants de premier et second cycle universitaire, et sont même plus nombreuses que les hommes puisqu’elles représentent 53 % des diplômés. Pourtant, leur nombre chute brutalement en doctorat : le nombre d’hommes (57 %) dépasse soudainement le nombre de femmes (figure 3.1). L’écart se creuse davantage au sein de la population de chercheurs, composée majoritairement d’hommes (72 %). Le pourcentage élevé de femmes dans l’enseignement supérieur ne se traduit donc pas nécessairement par une présence plus importante de ces dernières dans le secteur de la recherche.”
Toujours selon le même rapport, près d’un tiers des chercheurs en Afrique subsaharienne sont des femmes.